Malgré une baisse des effectifs, le tennis de table alsacien, réuni à Wissembourg, reste ambitieux pour 2016.

La Ligue d’Alsace de tennis de table organisait sa grande messe annuelle, hier à Wissembourg. Malgré une légère baisse des effectifs, l’instance alsacienne est en bonne santé, multiplie les actions à destination du public et se veut optimiste pour l’avenir.

Ce n’est un secret pour personne, le nombre de licenciés à la Ligue d’Alsace de tennis de table est en légère diminution. « Nous avons des pertes dans tous les âges, sauf chez les vétérans » , expliquait hier Michel Martin, le président de la Ligue aux représentants des clubs alsacien de ping, réunis en assemblée générale ordinaire à Wissembourg. « Nous avons beaucoup de travail à faire sur les féminines, c’est la catégorie où nous enregistrons la plus forte baisse des effectifs avec 13 % de licenciées en moins » , poursuivait le patron du tennis de table alsacien.

Conscient de ces difficultés, l’organe régional multiplie les actions et opérations en tout genre pour séduire de nouveaux adeptes. Axe fort voulu par la Ligue d’Alsace depuis plusieurs années, la promotion de la discipline bat son plein. L’Alsace Ping Tour, organisé la saison passée dans quatre villes alsaciennes – Thann, Strasbourg, Guebwiller, Wissembourg – a à nouveau rassemblé des centaines de personnes et sera reconduit pour la saison en cours. « Nous lançons d’ailleurs un appel à candidature » , a tenu à rappeler Guillaume Simonin, le conseiller technique régional alsacien.

D’autres actions, à destination des scolaires ont vu le jour ou sont en cours de réflexion. « À l’occasion de la journée Grand Stade UGSEL, plus de 300 élèves de CM2 ont pu jouer au ping-pong, nous devons continuer à travailler sur les scolaires » , confiait Michel Martin.

En constante amélioration ces dernières saisons, la santé financière de l’instance régionale est bonne. « Le budget global n’est pas encore excédentaire, mais la gestion de la Ligue est saine, nous sommes presque à l’équilibre » , affirmait le président d’une ligue passée d’un déficit de plus de 24 000 euros en 2012/2013 à -189 euros la saison dernière.

La fusion des régions, une « super chance »

Sur le plan sportif, si la Ligue d’Alsace regrette la sortie du monde professionnel des clubs de Saint-Louis et du Mulhouse TT cette saison, elle apprécie l’apparition des joueuses du SU Schiltigheim TT en Pro B, désormais seul club alsacien qui évolue dans le milieu pro.

Lancé il y a vingt ans, le pôle espoir Alsace, qui compte dans ses rangs 16 joueurs, propose désormais un suivi médical renforcé et davantage de relations avec les clubs. Au rayon politique enfin, Michel Martin est revenu sur la prochaine fusion des régions qui devrait engendrer une fusion des Ligues d’Alsace, de Lorraine et de Champagne-Ardenne de tennis de table. « C’est une super chance que nous avons. Il va y avoir une réorganisation de la performance, nous serons encore plus dynamiques. Le territoire sera grand mais très intéressant » , s’est délecté le président alsacien.

L’Alsace – 27 septembre 2015